Il y a quelques semaines, Shirley Bousquet faisait son arrivée dans Demain nous appartient. Mais qu’est-ce qui attend son personnage dans les jours à venir ?

Il y a quelques semaines, les fidèles de Demain nous appartient faisaient la connaissance d’Erica (Shirley Bousquet), la nouvelle proviseure du lycée Georges Brassen.

Femme solaire et rock’n’roll, Erica a rapidement bousculé le quotidien des héros, et plus particulièrement celui de Bart (Hector Langevin) avec lequel elle vit une belle histoire d’amour

Mais que lui réservent les scénaristes du feuilleton quotidien de TF1 ?

Rencontrée à l’occasion du Festival de la fiction de La Rochelle, Shirley Bousquet, qui prête ses traits à ce personnage plein d’énergie, s’est confiée au micro d’Allociné sur les tensions à venir avec Sara et Roxane, son couple avec Bart et la manière dont la série aborde certains sujets d’actualité.

Demain nous appartient
Allociné : Après Un si grand soleil, vous voilà dans Demain nous appartient. Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre cette grande famille ?

Shirley Bousquet : Disons que dans Un si grand soleil, mon personnage n’avait plus rien à défendre depuis le départ de sa fille. Et puis, on m’a proposé le personnage d’Erica, une femme pleine d’énergie, d’humour et rock’n’roll qui se ne laisse pas avoir par les conventions. Moi qui ai souvent incarné des femmes autoritaires, parfois un peu antipathiques, là c’est un rôle sympathique pour une fois. J’avoue avoir eu un vrai coup de cœur pour elle. Sincèrement, je me régale.

Vous avez en effet souvent incarné des rôles de femme autoritaire. Qu’est-ce qui vous a fait changer complètement de registre ? Aviez-vous imaginé un jour qu’on vous proposerait un rôle aussi différent ?

C’est quelque chose que j’espérais. C’est marrant parce que c’est quand je suis devenue maman que j’ai vu un changement. On a commencé à me proposer des rôles de maman, ce qui ne m’était jamais arrivée avant. Peut-être qu’avec Un si grand soleil, ça a ouvert la porte. Les gens se sont dit “tiens, elle peut aussi incarner autre chose“. L’éventail s’est élargi et Erica en est un peu l’apothéose.

Alors, je ne vais pas dire que c’est mon “Tchao Pantin” mais on change de registre et tant mieux. Cela dit, je dois avouer que les rôles de “garces” et de méchantes sont très sympas à faire. Ce sont souvent des rôles très riches et très savoureux à jouer. J’ai adoré jouer les pestes dans Caméra Café et donner des baffes à Jean-Claude Convenant. Et puis, quand on a une “niche”, on pense forcément à vous pour ce type de rôles. C’est peut-être grâce à ça que je suis toujours là trente ans après. Je ne renie donc absolument pas ce parcours. Toutefois, il était temps d’ouvrir une nouvelle page et Erica arrive au bon moment.

Erica est la mère de Marceau et vous partagez beaucoup de scènes assez comiques avec David Mousset, son interprète. Comment la collaboration se passe-t-elle ?

Il est extraordinaire ! Ça a été un vrai coup de cœur. Pour la petite anecdote, je prenais le train pour aller à Sète et un joli jeune homme s’approche de moi en me demandant : “Vous êtes Shirley Bousquet ?” Je lui réponds oui et il enchaîne : “Enchanté, je suis votre fils !” Là, je me dis : “Quoi ?!” J’ai adoré sa manière de se présenter.

Du coup, on s’est installés côte à côte et on a discuté trois heures et demie non-stop ! On avait plein de choses à se raconter. Le lendemain, on tournait ensemble et tout a été tout de suite évident. Ca, c’est assez rare. Et ce plaisir ne s’arrête pas là. A chaque fois qu’on a des scènes ensemble, on est contents.

Erica est en couple avec Bart. Quel regard portez-vous sur ce couple ?

Il y a une grande différence d’âge entre eux, presque vingt ans. Je trouve ça bien d’aborder ce sujet parce que dès le premier jour de diffusion, j’ai vu sur les réseaux à quel point certains spectateurs étaient choqués de voir Bart avec une femme plus mûre. Je me suis dit : “Vraiment ? On en est encore là ?“. Ça m’a surprise car je pensais qu’on vivait dans une société plus libre.

Aujourd’hui, on peut aimer un homme, une femme ou les deux. On peut être genré, non-genré…On peut être tout. En revanche, dès qu’il s’agit d’une femme plus âgée avec un homme plus jeune, ça ne passe pas alors que dans l’autre sens, c’est considéré comme normal. Du coup, je suis ravie que la série permette de mettre ce sujet sur la table mais sans pour autant en faire un cas.

La grande force d’Erica, c’est qu’elle se fout des conventions. C’est une femme libre. Là, elle est tombée amoureuse d’un mec plus jeune mais ça aurait pu être d’un homme plus vieux.

Erica vient de faire la connaissance de Sara et Roxane, les deux meilleures amies de Bart. Il y a tout de suite un truc où elles se disent qu’Erica cache forcément quelque chose…

En effet, le premier dîner avec Sara et Roxane ne va pas bien se passer. Erica a pas mal de petits défauts, c’est une fumeuse et là ça ne passe pas. C’est vrai qu’on est dans une société où la cigarette, ça ne passe plus aujourd’hui. A juste titre pour le coup. De là à détester quelqu’un parce qu’elle a osé sortir une clope près d’une fenêtre, je trouve la situation très drôle. Ça apporte beaucoup de comédie.

Les élèves et les professeurs viennent de découvrir que Marceau est le fils d’Erica. Comment cela va se passer dans les prochains épisodes ?

Tout ce que je peux dire, c’est que Marceau n’est pas le seul élève à avoir un parent dans l’établissement. Bastien est le fils de la prof de sport. D’ailleurs, nos deux fils ne vont pas très bien s’entendre. C’est plutôt via ce biais-là que ça va poser problème.

Erica pourrait-elle se lier d’amitié avec les autres professeurs ?

Dès qu’elle arrive au lycée, elle demande à tout le monde de la tutoyer. Il se passe quelque chose de très chaleureux au lycée. C’est très convivial. On est dans un truc très positif.

Vous avez commencé par Les années fac puis par Les vacances de l’amour et Sous le soleil. On peut finalement dire que vous êtes une habituée des feuilletons. Est-ce que c’est un format qui vous plaît ?

C’est un format qui permet de prendre en main un personnage. On devient notre propre bible. On évolue en même temps que notre personnage. On le connaît mieux que personne. Les auteurs changent, les réalisateurs aussi mais nous on reste, et on devient en quelque sorte les gardiens de notre personnage. On le façonne au fil du temps comme une maison en construction à laquelle on rajoute des pièces, une piscine, des couches d’émotions…C’est très agréable parce que ce n’est pas quelque chose qu’on a la possibilité de faire dans un unitaire. Dans une quotidienne, l’évolution est permanente. Ca monte, ça descend. Il y a toujours quelque chose à défendre sans aucun temps mort. Les personnages vivent sans cesse des situations incroyables donc c’est très riche.

Demain nous appartient est une grande famille. Avec quel comédien aimeriez-vous partager une scène ?

Ça me ferait vraiment plaisir de retrouver ma copine Julie Debazac avec laquelle j’avais tourné Les Amants de l’ombre. Depuis ce tournage, on a eu un vrai coup de cœur amical. Depuis que je suis arrivée sur DNA, je ne cesse de demander : “Mais Julie, quand est-ce que je la vois ?“. Mais je n’ai toujours pas vu Julie (rires).

Fan de Demain nous appartient ? les séries à ne pas manquer
Vous aimez Demain nous appartient sur TF1, à n’en pas douter, vous allez adorer les séries soap suivantes : la série dans l’univers culinaire de TF1 à 18h30, Ici tout commence à 18H30 avec Benjamin Baroche et enfin à 20H40 la série Un si grand soleil juste avant le prime-time de France 3. Bientôt, la série Plus belle la vie sur TF1 chaque jour à 13h55, et la vie est encore plus belle.